mardi 5 octobre 2010

Actu locale [LILLE]:Le Biplan a du plomb dans l'aile : SOS lancé

Le Biplan est l'un des lieux culturels le plus convivial et accueillant, de la métropole Lilloise.
www.lebiplan.org

LILLE / WAZEMMES
Joséphine, Louise et Julien espèrent que le Biplan va sortir de cette nouvelle crise. 
"une rentrée très difficile financièrement, le Biplan lance un appel aux dons et se bouge!L'équipe du Biplan prend les devants pour ne pas revivre les mêmes angoisses qu'en juin 2005 : la salle de spectacle annonçait alors sa fermeture définitive."

Contact:
  • LAURIE MONIEZ > laurie.moniez@nordeclair.fr 
Extrait de l'article paru dans Nord Eclair:
 

vendredi 1 octobre 2010

Les Transports Durable


 Il y a quelques temps j'ai participé à une table ronde forte intéressante. 
L'atelier du meunier est organisé régulièrement par les Verts de Lille autour de thèmes d'actualité et de société.

L'atelier du meunier qui se déroule habituellement au Café Morel (place du Théatre à Lille) est un moment de partage, de formation et de débats qui donne du grain à moudre !!!

L'atelier du 14 septembre dernier avait pour thème: "Imaginer une mobilité durable".

Si vous avez manqué cet évènement, je vous conseille fortement le livre de Ludovic Bu,  « Les transports, la planète et le citoyen : en finir avec la galère, découvrir la mobilité durable »

Les constats, réflexions et propositions sur le thème de la mobilité durable sont particulièrement pertinentes et bousculent souvent les vérités que l'on prend pour acquises lorsqu'on pense "mobilité durable".

A mettre dans toute les mains...

La citation du moment:

Une des phrases clés qui sont le reflet de notre société:

Quand les riches font la guerre, se sont les pauvres qui meurent.
Jean Paul Sarthe

lundi 6 septembre 2010

Le mouvement Utopia: pétition pour limiter l'échelle des salaires

Signez la pétition du mouvement Utopia

Pour des rémunérations individuelles comprises dans une fourchette de 1 à 10 fois le SMIC

Réduction des écarts de rémunération !



  • En 1974, la rémunération moyenne des dix patrons américains les mieux payés était 47 fois plus élevés que le salaire moyen d’un ouvrier de l’industrie de l’automobile …

  • en 1999, elle était égale à 2 381 fois le salaire moyen.

  • Selon le Financial Times, Les patrons des grandes banques internationales auraient touché ces trois dernières années environ 95 milliards de dollars de rémunération alors que les pertes causés par leurs erreurs sont évaluées à plus de 1 000 milliards de dollars par le FMI.

  • En France, les dirigeants des entreprises du CAC 40 gagnent en moyenne 4.4 millions d’euros par an, soit pour chacun d’entre eux, environ deux siècles de salaire médian... soit 250 fois le SMIC ! Ces fortunes profitent à une oligarchie de surconsommateurs instaurée en modèle par les médias et la publicité. Ce système, construit pour défendre l’illusion d’une croissance infinie et équitable, s’est édifié au détriment des plus faibles et des plus démunis, premières victimes aujourd’hui de la précarité et demain des bouleversements climatiques.
    Ces rémunérations disproportionnées et sans lien réel avec la performance de l’entreprise sont socialement injustes, économiquement inefficaces, humainement inadmissibles et écologiquement destructrices !

    En signant cette pétition, nous exigeons que l'ensemble des rémunérations individuelles (salaires, primes, dividendes, indemnités,...) soient comprises dans une fourchette de 1 à 10 fois le SMIC !

     Signez la pétition du mouvement Utopia

     


  • dimanche 5 septembre 2010

    samedi 4 septembre 2010

    Un eco sceptique de moins, UN!

    D’après The Guardian, le Danois Bjorn Lomborg, directeur du Copenhagen Consensus Centre, un think tank rassemblant un certain nombre d'économistes de renommés mondiales, affirme désormais qu’il faudrait dépenser, chaque année 78,8 milliards d’euros pour lutter contre les effets du changement climatique.

    C'est une première pour ce scientifique qui prônait jusqu'alors qu'il était inutile de lutter contre les gaz à effets de serre et qu'il fallait s'en remettre à l'adaptation technologique.

    Beaucoup de personnes pensent que l'innovation technologique viendra à bout des crises à venir (pétrolières, climatiques, eau douce, sociale,...). Ce courant de pensé fait preuve d'un optimisme à tout épreuve qui à l'avantage de tout laisser reposer sur des innovations hypothétiques à venir. 

    C'est d'ailleurs en partie se que sous entend le développement durable: il suffit de se développer sans trop abimer la planète pour garantir l'avenir de notre civilisation. En soit c'est déjà une première étape mais cela n'est en aucun cas suffisant et ce pour plusieurs raisons:
    • L'heure n'est plus à arrêter de détruire, il faut commencer à réparer, sous peine de voir s'éffondrer le chateau de carte alors privé de ses fondations.
    • Il est quelque part antinomique d'associer les mots développement et durable car dans notre société le développement est avant tout matériel (4x4, TV, yacht, portables, vêtements, ...). Ceci est incompatible avec les ressources finies de notre planète qui sont d'ailleurs déjà à leur limite d'exploitations. Tout en pronant une sobriété matérielle, on peut développer le bien être, l'humanisme, le social...
    • Le développement de notre société se calcule à coup de PIB, de PNB. On crée parait-il de la valeur en exploitant toute les ressources que nous offre la planète. A-t-on pris conscience qu'on ne prenait pas en compte dans ce calcul le coût d'amortissement des ressources de notre planète? Par ailleurs, pourquoi ne mesure-t-on pas le développement d'une société sur des critères palpables par l'ensemble des citoyens, comme le bien être, la vie sociale, l'accès au soin, l'équipée, l'humanisme? 

    vendredi 3 septembre 2010


    Dumping" chinois sur un chantier de La Défense : le BTP français en colère:
    http://www.lemoniteur.fr/139-entreprises-de-btp/article/actualite/767354-dumping-chinois-sur-un-

    Dans cet article du moniteur on apprend qu'une entreprise chinoise vient de rempoter le marché d'une façade d'immeuble situé à la Défense.
    C'est grâce à une offre quasiment 1/3 moins chère (7 millions d'euro de moins) que ses concurrents Français.

    Bilan carbone et social de cette opération
    Cette différence de prix peut être atteinte grâce à de la main d'œuvre chinoise bon marché et des matières première essentiellement importées de Chine.
    Ceci est encore plus consternant en sachant que ce projet se dit exemplaire sur les aspects du développement durable.

    Encore un bon exemple à ne pas suivre!!


    Cleantech : la rétro de l’été | Cleantech Republic

    Très bon article sur Cleantech Republic. Pour tout savoir sur ce qui c'est passé cet été dans le domaine des technologies vertes:

    Cleantech : la rétro de l’été | Cleantech Republic

    jeudi 2 septembre 2010

    Braderie de lille du 4 et 5 septembre 2010: 500 Tonnes de moules!



    La métropole Lilloise accueille ce week-end la fameuse braderie de Lille. Quelques 2 millions et demi de visiteurs sont attendus.
    Durant ces deux jours de fête seront consommées 500 tonnes de moules!!
    On peut se demander si les moules seront recyclées? Existe-t-il d'ailleurs une filière de recyclage?
    Après quelques détours sur Internet on y trouve plusieurs débouchés:
    • le concassage pour incorporation dans du composte. 
    • il existe des unités de recyclage spécialisées pour les coquilles de moules (Ex.) qui produisent du Carbonate de Calcium.
    • Elles peuvent être utilisées pour fabriquer du bitume ou encore certains matériaux d'EcoConstructions.
    Il ne reste plus qu'a savoir ce qu'a prévue Martine pour ce week-end?

    mardi 31 août 2010

    Comment instaurer un Revenu Maximum Admissible (RMA)?


    Illustration: © photokraft
    Ce commentaire très pertinent traduit bien le ressenti de l’opinion générale à ce sujet. Ce qui suscite la nécessité d’un second article sur : « Comment instaurer un revenu Maximum Admissible (RMA) ? »
    Le Revenu Maximum Admissible (RMA), une utopie ?
    Le fait de qualifier le RMA d’utopie montre bien qu’il s’agit d’un concept porteur d’idéal, d’humanisme et d’équité. Ceci me semble très important à l’heure actuelle, car un changement de cap majeur s’impose dans notre société. Et la direction que doit prendre notre civilisation à besoins d’idéaux et d’utopie pour se donner les moyens de ses choix.
    Par ailleurs, l’expérience à déjà été tenté avec succès aux Etats-Unis, à l'initiative du Président Roosevelt durant la période 1945-65 avec un taux moyen de 90% au delà de 25 000 $ de l'époque (http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2008/11/29/les-etats-unis-instaurent-un-revenu-maximum-pour-sortir-de-la-crise/).
    Enfin en admettant que dans notre société actuelle ce soit effectivement une utopie. Que pensez alors d’une société qui considère l’équité et l’égalité comme irrationnel ? (il va vite falloir revoir la devise de la république Française…, vous savez celle en 3 mots… ?).
    Penser global, agir local !
    Cette réflexion globale peut dans un premier temps germer localement. Un exemple concret que je connais bien, la Biocoop Vert’tige (http://bio.halles-wazemmes.com/index.php/Contact). Cette coopérative s’engage à vendre des produits BIO, de saison, produit localement la plupart du temps, mais ce n’est pas tout, elle s’engage sur des niveaux de marge réduits et une échelle de salaire réduite du manœuvre agricole au patron de la Biocoop !
    Un label de société pourrait être développé pour promouvoir ce concept comme on n’a pu le voir avec le commerce équitable. Alors pourquoi ne pas créer des SHE (Société Humaniste et Equitable) avec au programme :
    • Echelle de salaire réduite.
    • Limitation des transports.
    • Approvisionnement en local.
    • Marge raisonnée
    • Actionnariat salarié.
    Cette démarche pourrait faire des petits, et qui sait… Les salariés et syndicats des entreprises pourraient bien vouloir faire adhérer leur groupe à cette charte/label ?
    C’est vrai que l’action locale ne suffira certainement pas et c’est pour ça que la politique et là pour penser globalement la société de demain !
    Quel parti politique aurait les C… ?
    A l’heure actuelle seul les verts et les personnes d’Europe Ecologie mettent en avant ses propositions. Donc on sait déjà ce qu’il faut faire pour transformer l’utopie en réelle ambition politique !
    Et même si on le faisait à l’échelle de la France ou de L’Europe, les entreprises délocaliseraient …
    Tout d’abord, il existe une grande part de l’activité d’un pays qui ne peut pas être délocalisé à l’étranger : le BTP, les transports, les services…
    Par ailleurs il ne faut pas croire que le marché Français ou Européen ne pèse pas dans la balance. Une société délocalisant son siège social et ses filiales pourrait se faire refuser la vente de ses produits et activités sur le marché Européen/Français.
    Les consommateurs pourraient basculer petit à petit vers ce label, comme on le voit à l’heure actuelle avec le BIO. Il est d’ailleurs aujourd’hui extrêmement difficile de trouver une société de distribution qui ne propose pas de produits BIO.

    Citation du jour: De 1989 à nos jours...

    © Tracy O

     Voici un petit rappel historique qui illustre bien nos propos sur l'augmentation de l'inégalité.
    En 1989, Jacques Calvet dirigeant de Peugeot faisait scandale parce qu'il s'était accordé une rallonge de 46% en deux ans - avec 2,2 millions de francs (330 000 euros), il pesait 30 fois le salaire d'un ouvrier de son entreprise. Aujourd'hui, ses collègues du CAC 40 gagnent plus de cent fois plus que le smicard.
    Comment les riches détruisent la planète, Hervé kempf, Éditions du Seuil, 2009.

    lundi 30 août 2010

    AK1000, l’hydrolienne la plus puissante jamais construite | Cleantech Republic

    AK1000, l’hydrolienne la plus puissante jamais construite | Cleantech Republic



    Une hydrolienne d'1 MW de puissance !
    C'est beaucoup mais on est encore loin de la puissance d'une tranche de centrale nucléaire (1000 MW)

    La citation du Jour: l'après pétrole




    Avez vous déjà eu un chewing-gum collé à vos basquettes? C'est embêtant..., hein? Quel Fléau!!


    Ne vous inquiétez pas! Grâce à la crise du pétrole vos enfants n'auront pas de chewing-gum!! ...Ils n'auront certainement pas de basquettes non plus d'ailleurs...

    A bon entendeur!

    jeudi 26 août 2010

    Pour un revenu maximum admissible européen.

    J'ai appris il y a peu de temps l'existence d'un économiste et sociologue américain qui rencontra un certain succès au début du 20e siècle, Torstein Veblen. Son point de vue remarquable, présenté avec brio par Hervé Kempf (journaliste au Monde), me pousse à un exercice d'écriture dans un domaine pour lequel mon expertise est faible. Fils d'immigrés norvégiens, celui-ci a approfondi certains concepts de l'économie classique en s'intéressant notamment aux motivations des acheteurs.

    Celle-ci suppose que l'être humain a des besoins illimités. Dès qu'un besoin est satisfait, chacun d'entre nous chercherait un autre besoin à assouvir. Les progrès techniques permettent de les stimuler, en diversifiant les produits disponibles bien plus qu'auparavant. De même, la prospérité des sociétés occidentales entraine chaque génération à vouloir toujours plus que la précédente, car la richesse d'une nation s'exprime en particulier par son niveau de consommation.

    N'y aurait-il donc pas d'issue à ce cercle vertueux ? Ou vicieux, selon l'approche que je vais décrire ensuite...

    Tous reconnaissent que les ressources de notre planète sont limitées et il existe donc un moment inévitable dans l'histoire où l'augmentation de la production pour satisfaire ces besoins va se confronter à la disparition de tout ou partie des ressources. Par exemple, les scientifiques sont tous d'accord aujourd'hui (même si certains d'entre eux ont attendu jusque 2008) sur l'existence d'un "pic pétrolier" à venir. Il s'agit du moment où la production annuelle de pétrole sera la plus forte enregistrée, puis s'ensuivra une déclivité de l'exploitation du pétrole dans le monde, jusqu'à l'abandon complet de cette ressource, car les quantités disponibles sur notre planète seront de plus en plus faibles.

    Ces pics seront atteints plus ou moins rapidement pour l'ensemble des ressources fossiles que nous utilisons aujourd'hui dans la vie quotidienne: pétrole, gaz, charbon... Des débats (ou spéculations) existent aujourd'hui entre scientifiques, politiques et économistes pour déterminer les délais avant ces pics, car tous sont conscients de l'importance de ces informations...
    Chaque survenue d'un de ces "pics" engendrera une crise de l'offre plus ou moins profonde, qui se répercutera sur l'ensemble de l'économie et de la société. Toute personne peu sensible à l'argumentation sur le lien entre l'activité humaine et le changement climatique devrait l'être un peu plus par cette surutilisation des ressources, qui déclenchera également plusieurs crises économiques et sociales, à chaque fois que l'on dépassera l'un de ces pics.
    Et comme toujours, ce seront les classes les plus défavorisées qui subiront le plus durement ces périodes : la stabilité des ménages les plus précaires (dépendant exclusivement des revenus acquis au temps présent) sera en effet toujours plus affectée que celle des classes supérieures, dont la richesse ne dépend pas que du seul revenu salarié (patrimoines plus ou moins importants, autres sources de revenus que l'activité salariée).

    Torstein Veblen a démontré que les besoins de l'homme n'étaient pas illimités ; ceux-ci sont en effet "limités à un certain niveau", mais c'est "le jeu social qui stimule" ces besoins, pour créer un excédent de besoins, et donc une surconsommation. Si ces besoins ne sont pas illimités, il existerait donc une marge de manœuvre au pouvoir politique pour pondérer l'excédent de besoin et donc diminuer peu à peu la surconsommation, et ainsi éviter les crises décrites ci dessus, y compris dans les pays occidentaux, ayant adopté l'économie de marché.

    Avant d'imaginer comment rendre notre consommation plus sobre, il s'agit d'abord de comprendre cette idée du "jeu social" qui "stimule" les besoins des individus.
    "Toute classe est mue par l'envie et rivalise avec la classe qui lui est immédiatement supérieure dans l'échelle sociale, alors qu'elle ne cherche guère à se comparer à ses inférieures, ni à celles qui la surpassent de très loin", explique Veblen. Traduction : moi qui appartiens à une certaine strate de la classe moyenne française et européenne, je suis ému par la pauvreté extrême quand je la rencontre, de même je suis dégouté par le gaspillage de la richesse extrême quand je l'aperçois également. Malgré ces émotions, il faut bien avouer que ces expériences ne modifient pas véritablement la structure de mes besoins, dans un sens comme dans l'autre. Ainsi, la classe qui stimule le plus ma consommation serait celle qui a des revenus juste au-dessus des miens, puisqu'elle constitue l'idéal le plus proche pour moi à atteindre, et le processus s'opère de la même manière pour celle-ci avec la classe immédiatement supérieure, en chaînons ascendants jusqu'à atteindre la consommation de la classe la plus riche, celle qui est constituée de nos jours des hommes et femmes d'affaires internationaux, et de certains politiques. En d'autres termes, c'est donc la consommation des plus riches qui "tire" vers le haut la consommation de toutes les classes de notre société.

    Suivant le phénomène d'imitation de consommation, on peut également comprendre que plus l'écart de revenus entre une classe et la suivante est important, plus la consommation (ou surconsommation suivant le premier paragraphe) sera stimulée. Autrement dit, plus l'amplitude de revenus entre les deux classes aux extrémités de la société sera élevée (on peut aussi appeler cela les inégalités sociales), plus la surcommation, globalement, s'élèvera. Inversement, plus l'écart entre classes supérieures et classes inférieures sera restreint, moins ce stimulus jouera et donc plus nous nous rapprocherons d'une expression des besoins limités à un certain niveau, que décrivait Veblen.


    En France en 2007, les 5800 individus les plus riches selon l’INSEE (0,01% des français) ont déclaré un revenu moyen de 690 000€ annuels, soit 57 500€ mensuels. A l’opposé, la même année, 3,1% des français vivaient avec 602€ mensuels, presque 100 fois moins que les 0,01% les plus riches.

    C’est cette amplitude (« 100 fois » entre revenus d’une frange des plus riches et ceux des plus pauvres) qu’il convient donc de diminuer raisonnablement pour réduire la surconsommation et ses effets dévastateurs que j’ai tenté de présenter plus haut.

    A cet égard, j’ai rencontré à plusieurs reprises une proposition qui consiste à mettre en œuvre un RMA, revenu maximum admissible à l'échelle de l'Europe. Tout comme il existe un salaire minimum en France (SMIC) et dans la plupart des pays européens, la création d'un RMA permettra d'encadrer l'écart de revenus entre les plus pauvres et les plus riches. Concrètement, cela se traduirait par une taxation maximum (impôt sur le revenu) à partir d’un certain niveau, afin que personne ne perçoive plus de X fois le salaire minimum.

    Certains proposent la fixation de ce RMA à 30 fois le salaire médian européen; je n'ai pas d'avis précis sur ce niveau, cette question doit être débattue entre spécialistes. Il apparaît donc que cet outil aura un impact écologique, en plus naturellement d’apporter plus de justice sociale : il est objectivement peu justifiable que certains individus accumulent des centaines de fois plus de richesses que d’autres, quelles que soient leurs compétences. C’est donc aussi une question de morale. En cette période où le pessimisme global augmente (en écho aux différentes « affaires » politiques du moment), recentrer une politique sur la justice économique et sociale ne pourra qu’améliorer la confiance collective dans le pouvoir.

    Ce choix sera difficile et courageux à la fois. Il est par ailleurs tout à fait compatible avec l’économie de marché (non, ce n’est pas un retour à une économie communiste, comme certains aimeraient le caricaturer).

    Enfin, je crois que cette mesure, utilisée de manière isolée, resterait modeste dans la politique à mener contre le changement climatique. C’est un outil parmi d’autres qui agit sur le niveau global de consommation. Mais en aucun cas sur la structure de la consommation. A cet égard, la taxe carbone aurait pu encourager à modifier cette structure en taxant les productions polluantes pour redistribuer son produit vers des productions moins polluantes. Mais c’était sans compter sur un pouvoir politique plus proche d’intérêts particuliers (notamment celui des classes les plus riches) que de l’intérieur supérieur de la collectivité.

    dimanche 4 janvier 2009

    Revue de presse gazaouie

    The unexpectable is very close

    Brown urges end to Gaza violence, BBC News
    Iranians volunteer to fight to death for Gaza, Tehran Times
    "Protests against the Israeli offensive in Gaza turned violent yesterday when demonstrators in London burned Israeli flags", The Guardian
    Pope urges Israel, Hamas to 'act immediately' on Gaza, Africasia
    Over 2000 protest in Madrid against Gaza offensive, Africasia
    Four Belarusian citizens evacuated from Gaza Strip, Белорусские новости
    Obama's silence on Gaza conflict criticized, Detroit Free Press
    Israel invade Gaza El Universal (México)
    Israel will not allow a humanitarian crisis in the Gaza Strip, Prime Minister Ehud Olmert said
    Thousands In Australia Protest Attack On Gaza, Bernama, Malaysia